Revue de l'Orient Chrétien (1896-1946)
René GraffìnNul n'ignore la grande importance des monuments littéraires de l'Église grecque au point de vue du dogme de l'Immaculée Conception.
On sait l'ardeur avec laquelle les théologiens, appelés à exécuter les travaux préparatoires à cette déclaration dogmatique, compulsèrent les livres liturgiques et les recueils des Pères, et l'immense succès dont leurs efforts furent couronnés. Nombre de travaux sont là pour l'attester (1).
Mais il est intéressant de constater l'attitude prise, en présence de ces documents, par divers membres de l'Église.
Parmi les catholiques, quelques théologiens éprouvèrent un peu d'hésitation, et, au moins à certains de ces instruments de la tradition écrite, d'aucuns refusèrent même de reconnaître une force probante, accueillie au contraire par d'autres à bras ouverts, si je puis ainsi parler.